La sécurité sociale et le gouvernement n'ont déjà pas brillé pendant le COVID en termes de confidentialité des données personnelles avec la transmission des infos de santé sur des clouders états-uniens. Ils réalisent en ce moment un nouvel exploit en la matière : l'application mobile carte vitale avec LE "détail" qui cloche : elle n'est pas diffusée sous licence libre et peut donc contenir son lot d'aspirateur à données personnelles mis en place par la CPAM et/ou l'éditeur au profit de l'un et/ou de l'autre. Je serais curieux de savoir quel terrible secret industriel serait à dissimuler dans ce simple porte-carte mais mon petit doigt me dit qu'on est plutôt dans l'un des cas de figure suivant :
- Les DSI en responsabilité sont si incompétents qu'ils ne se sont pas posés la question de la licence lors de l'appel d'offre ou l’établissement du cahier des charges (si c'est ça c'est le moins grave)
- Les DSI en responsabilité sont contre la souveraineté numérique du pays et ne se préoccupent pas du respect de la vie privée des usagers (et donc de tout les français)
- L’aspiration de données personnelles est volontaire
- Tout autre explication est bienvenue en commentaire
Je parle de cet appli car elle est d'actualité mais on peut faire la même réflexion avec à peu près tout les services publics car aucun à ma connaissance ne sort ses "applis" mobiles sous licence libre alors qu'elles ne font en général que du report d'information et/ou de l'authentification comme on le fait aussi avec les sites web. C'est d'ailleurs pour ça que ces "applis" reposent généralement sur de bêtes bases navigateurs générique type electron. Tout ceci laisse à supposer que les démarches de l'état sur la souveraineté numérique et la promotion du libre ne sont que de la communication et que l'économie de l'aspiration de données personnelles est soutenue.