Dans un ancien article de Le Monde Diplomatique (L’Afrique, cobaye de Big Pharma) on a pu lire que la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) faisait du pseudo-humanitaire en Afrique en utilisant les populations locales à des fins d'expérimentations vaccinales au profit de firmes pharmaceutiques dans lesquelles elle avait des intérêts. L'article ne détaillait pas le montage financier et ne donnait presque pas de chiffres : on restait donc un peu sur sa faim.
Sept années plus tard, l'article La diplomatie du téléphone portable à la conquête des pauvres portant sur l'utilisation de la téléphonie mobile dans le cadre de projets humanitaires nous apporte des éclairages (souvent chiffrés) sur ces points :
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On y apprend sans surprise que les projets autour des applications mobiles menés par la BMGF fonctionnent exclusivement sous le système d'exploitation Windows Mobile afin d'élargir l'hégémonie de la firme Microsoft.
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On découvre que la notion fiscale de « fondation » est totalement inconsistante (aux USA probablement) : Ces fondations sont donc des paravents pour vendre une image humaniste de boites crapuleuses pour lesquelles l'éthique est la dernière des préoccupation dans les faits.
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Autre point pertinent, le célèbre Warren Buffet, l'homme le plus riche du monde, dont la plus célèbre phrase est « La lutte des classes existe, et c’est la mienne, celle des riches, qui la mène et qui est en train de la gagner. » a doublé le capital de la BMGF en y injectant … 30 milliards de dollars... qui seront probablement utiliser à 90-95 pour injecter du capital à des fins spéculatives (voir point précédent) alors qu'avec cette somme il aurait pu faire des choses positives pour les pays sous-développées mais ceci irait à l'encontre de "sa" lutte des classes.